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Libération

Le Front de gauche s’occupe de ses unions

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Meeting . Lors de son université d’été, la coalition a annoncé une manifestation contre le traité européen.
publié le 26 août 2012 à 22h17

D'accord sur l'objectif, un peu moins sur la méthode. Le Front de gauche a tenu ce week-end sur le campus de Saint-Martin-d'Hères (Isère) sa première université d'été. Hier midi, une dizaine d'intervenants se sont succédé à la tribune du meeting de clôture, au nom des différentes composantes de ce «cartel au service d'un but», selon Jean-Luc Mélenchon. En tant que candidat à la dernière présidentielle - «je suis devenu un patrimoine commun», juge-t-il -, c'est à lui qu'est revenu le soin de clore ce meeting collectif.

«Malveillants». Avant lui, Martine Billard, coprésidente du Parti de gauche, et Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, avaient pris la parole pour représenter les deux poids lourds du Front, même si, côté communiste, on soulignait la durée équivalente dévolue aux discours de Laurent et Mélenchon… Au-delà de petites querelles que chacun minimise, «ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui peut nous séparer», assure un lieutenant de Mélenchon, tout en soulignant que la présidentielle a montré «qui est le leader de la vraie gauche en France».

Vendredi, Mélenchon avait taclé les «malveillants» qui cherchent à lui trouver des points de discorde avec les communistes. Si personne ne conteste l'efficacité de sa rentrée en solitaire, son ode à Hugo Chávez a fait tousser jusqu'à ses fidèles, pas fans du profil militaire du président vénézuélien, tandis que des communistes regrettaient qu'il se pose si