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Interview

Assouline (PS): «Le non-cumul permettra aux nouvelles générations d'arriver aux responsabilités»

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David Assouline, sénateur de Paris, rappelle pourquoi selon lui il est nécessaire de respecter l'engagement du candidat Hollande.
Le porte parole du Parti socialiste David Assouline, le 25 avril 2008 à Paris (Photo Benoit Tessier. Reuters)
publié le 28 août 2012 à 19h58

Cumulera? Cumulera pas? Une question que se posent nombre d'élus socialistes, à l'heure où la première secrétaire comme le président de la République ont rappelé que le non-cumul des mandats était une exigence démocratique. L'idée : ne pas cumuler à la fois une fonction de parlementaire et la tête d'un exécutif local (maire, président de conseil général ou régional). Or, le sénateur-maire de Dijon François Rebsamen a réaffirmé mardi sa volonté de pouvoir, en tant que sénateur, cumuler ses deux mandats. Le même jour où Martine Aubry a envoyé une lettre à tous les élus socialistes de France pour leur rappeler la nécessité de respecter le non-cumul.

David Assouline, sénateur de Paris et porte-parole du Parti socialiste, fait partie des élus du Sénat qui ont signé un accord en juillet réaffirmant qu'une loi sur le non-cumul des mandats était indispensable.

Pourquoi, bien que sénateur, êtes-vous favorable au non-cumul des mandats ?

C’est ma conception de ce qu’il faut faire pour l’arrivée nouvelles génération aux responsaiblités politiques. Il faut agir à ce niveau, en parallèle de la décentralisation, acter qu’avoir un mandat parlemen