La proposition d'Alain Juppé de créer un «conseil des Sages» pour garantir «l'impartialité de la compétition» a donné du grain à moudre aux fillonistes. Depuis l'entrée en campagne de Jean-François Copé, les proches de l'ancien Premier ministre, aussi en lice pour la présidence de l'UMP, lui reprochent sa double casquette de candidat-secrétaire général et lui demandent de quitter son poste le temps de la campagne. «Il ne peut pas être juge et partie», matraque le trio Wauquiez-Ciotti-Pécresse. «Question de morale», invoquent-ils criant à la «confusion des genres».
Le camp Fillon reprend donc avec enthousiasme, ce mardi, l'idée d'un comité de «personnalités faisant autorité» pour assurer l'intérim le temps de la campagne interne. «Des paroles pleines de sagesse», a applaudi Valérie Pécresse. Les noms de l'ex-Premier ministre de Chirac, qui a renoncé à se présenter à la présidence de l'UMP, de Michèle Alliot-Marie et de Pierre Méhaignerie circulaient pour y participer.
Ce dernier, vice-président de l'UMP, qui s'est entretenu avec Juppé sur l'idée d'un conseil des sages, pourrait l'envisager,