François Rebsamen, président du groupe PS au Sénat, souhaite que les sénateurs puissent continuer à cumuler des mandats, alors que l’interdiction de ce cumul est un des engagements de François Hollande.
Emblématique de la volonté de rénovation sous l'ère Aubry, le non-cumul des mandats suscite de fortes réticences chez certains socialistes, au point que François Rebsamen, proche de François Hollande, a clairement dit son souhait que les sénateurs puissent y échapper.
Interrogé mardi par RMC sur la fin de ce cumul, le sénateur-maire de Dijon a répondu : «pas pour moi». «J'ai été élu pour six ans, jusqu'en 2014 je serai sénateur et maire». Ensuite, «je plaide pour que les sénateurs qui représentent les collectivités locales puissent garder leur mandat local».
Arguant que les sénateurs ne sont «pas élus par l'ensemble des Français comme les députés», il a réclamé que «les sénateurs, qui représentent les collectivités locales, puissent garder leur mandat local».
Celui qui fut numéro 2 du PS derrière François Hollande plaide, parallèlement, «pour qu'il y ait un statut de l'élu local». Car «un élu local, aujourd'hui n'a pas la sécurité sociale». Selon lui, il faut donc «reconnaître le statut de l'élu local, si on veut limiter le cumul des mandats».
Des propos qui interviennent après un rappel à l’ordre, vendredi à La Rochelle, de Martine Aubry, qui a fait du non-cumul des mandats un des éléments forts de la rénovation du pa