Jean-François Copé, désormais candidat à la présidence de l’UMP, a réaffirmé mercredi qu’il ne quitterait pas son poste de secrétaire général, comme le réclament les fillonistes, rappelant que la question a été tranchée par les instances du parti.
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Interrogé lors de son point presse hebdomadaire sur les demandes de retrait de la direction de l'UMP et l'éventuelle constitution d'un conseil des sages avec Alain Juppé et Michèle Alliot-Marie pour gérer le parti pendant la campagne, il a répondu : «Il y a des statuts. Nous avons pris une décision au mois de juillet. Il faut faire la part des choses entre ce qui relève du secrétaire général et ce qui relève du candidat.»
Le 18 juillet, sur proposition de la commission interne (Cocoe) chargée de veiller au bon déroulement de l'élection des 18 et 25 novembre, le bureau politique a acté le fait qu'une période de «réserve» serait imposée aux responsables du parti, qui pourront toutefois rester en poste.
«Il s'agit d'une élection interne pour laquelle il me paraît assez logique que le secrétaire général poursuive ses fonctions. C'est comme si on demandait au président de la République en fonction ou à un maire de démissionner trois mois avant p