Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a estimé mercredi que le patron des sénateurs socialistes, François Rebsamen, avait «dit tout ce que tout le monde pense, à gauche comme à droite» en s'opposant au non-cumul des mandats.
«On a là un beau sujet d'hypocrisie sur la table, un feuilleton avec des épisodes quotidiens. Nous avons eu la même chose avec le nucléaire, le cannabis, les Roms... Voilà que surgit le débat sur le cumul des mandats. C'était d'ailleurs à prévoir», a-t-il déclaré lors de son point presse hebdomadaire.
«A gauche comme à droite, un festival d’hypocrisie»
«Je suis de ceux qui pensent que la démocratie est bénéficiaire qu'un grand nombre de ses parlementaires puissent avoir un mandat local. Pas 36 mandats locaux, un mandat local ! Celui d'être maire, car cela permet de conserver les pieds dans la glaise, sur le terrain», a ajouté Jean-François Copé qui «peut en témoigner» en tant que député-maire de Meaux.
«M. Rebsamen, en réalité, il a dit tout haut ce que tout le monde pense, à gauche comme à droite (...) (Mais) ce festival d'hypocrisie conduit M. Rebsamen à dire "faites-le pour les autres mais pas pour moi". Nous ne sommes dupes de rien, je ne vois pas au nom de quoi on ferait pour les sénate