Menu
Libération

Le cours de l’action Hollande en baisse

Article réservé aux abonnés
Sondage. Plusieurs enquêtes d’opinion confirment la chute de popularité du président de la République.
publié le 29 août 2012 à 22h16

Reprendre la main. Si l'ouverture de la session parlementaire, initialement fixée au 24 septembre, a été avancée de deux semaines, ce n'est pas simplement, comme l'expliquait mardi le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, parce que les deux projets de loi sur les emplois d'avenir et le logement social «sont prêts». C'est d'abord et surtout pour envoyer à l'opinion le message que l'exécutif n'est pas aux abonnés absents quand le chômage explose et que les loyers grimpent.

Sombrer. Onze points perdus en un mois, à 44% d'opinion positive selon Ipsos (1), cinq points, à 50%, selon TNS-Sofres (2) et 49% pour CSA (3) : la courbe de popularité de François Hollande accuse une baisse sensible. Un grand classique. François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy : tous ont vu après un état de grâce plus ou moins long leur cote de popularité sombrer.

Mais pour François Hollande, cette période aura été particulièrement brève, et l’on ne peut pas vraiment parler d’état de grâce alors qu’il n’était en juin et juillet qu’à 55% d’opinions positives. Sarkozy, lui, avait passé les trois premiers mois de son quinquennat à plus de 63% et n’était passé sous la barre des 50% qu’en décembre 2007. Quand à Mitterrand, parti à 74% en juin 1981, il ne franchira qu’en décembre 1982, plus d’un an et demi après avoir été élu, la barre des 50%.

«Comme il n'a pas voulu semer d'illusions, il part de moins haut», veut se rassurer un ministre, proche du