«On choisit un président pour l'UMP, mais pas un boutiquier. L'enjeu n'est pas seulement l'organisation de notre parti», analysait ce week-end un proche de François Fillon. L'ex-Premier ministre a tout de même détaillé, ce mercredi, ses dix suggestions «pour un parti plus démocratique».
Entre les pistes que Fillon vient de publier sur son site de campagne et la vision du parti esquissée par Copé, il n'y a priori pas de clivage de taille. Tous deux s'accordent sur l'organisation de «référendums internes» concernant les orientations du parti, notamment son projet. Fillon reprend l'idée d'une «primaire ouverte» à la sauce socialiste pour la désignation du candidat UMP à la présidentielle de 2017. Copé lui-même n'avait pas exclu d'élargir la consultation aux sympathisants UMP: «On en discutera à ce moment-là. Personnellement, je suis pour un système très ouvert», répondait-il en juin sur France Inter.
Plus d'autonomie aux fédérations
Le principe d'une «décentralisation» du parti, un des axes de la campagne de Nathalie Kosciuscko-Morizet, est aussi approuvé par les deux principaux candidats. François Fillon appelle à «donner plus d'autonomie aux fédérations et plus de moyens aux secrétaires départementaux» et à consulter les militants localement sur les investitures à toutes les