Jean-Luc Mélenchon, (Front de Gauche) a désapprouvé «absolument» mercredi la venue du Premier ministre Jean-Marc Ayrault devant le Medef, y voyant «un signe de faiblesse».
Interrogé par France Info, l'eurodéputé a tranché : «je désapprouve absolument, c'est une erreur politique», «un signe de faiblesse».
L'ex-candidat à l'Elysée (11,1%) juge normal «que l'on discute avec des branches patronales», mais pas que l'on fasse «une risette» à leur organisation, que l'«on vienne s'incliner devant sa majesté le Medef».
«On ne discute pas avec le chef d'état-major de la réaction qu'est Laurence Parisot», présidente de l'organisation, a encore dit Jean-Luc Mélenchon.
Le chef de gouvernement ferait mieux, à ses yeux, d'œuvrer à «une loi d'amnistie des syndicalistes condamnés» sous l'ère Sarkozy.
Jean-Marc Ayrault doit ouvrir par un discours l’université d'été du Medef ce mercredi à 14h30 sur le campus de HEC à Jouy-en-Josas (Yvelines).
«Une nouvelle forme de précariat»
Il a aussi vu dans les emplois d'avenir voulus par François Hollande «la création d'une nouvelle forme de précariat». «C'est très mal calculé», a estimé sur France Info l'ex-candidat du Front de gauche (11,1%) à propos du projet de loi examiné mercredi en Conseil des ministres, visant à la création d'emplois aidés pou