François Hollande Acte II. La rentrée politique n'a pas fait que révéler les cafouillages de communication à la tête de l'exécutif et au sein du gouvernement, elle a aussi imposé un double changement: de rythme et de style. Sans que cela soit franchement assumé. Une rupture que résume un conseiller du chef de l'Etat: «Jusqu'alors on était arrivé, maintenant on est vraiment parti. Jusqu'au 14 juillet on était porté par la victoire.»
Ce matin, François Hollande est avec Vincent Peillon, son ministre de l'Education nationale, dans un collège de la région parisienne pour vendre sa rentrée scolaire. Après un déplacement à Rome (mardi) puis à Londres (jeudi), il sera dimanche prochain à 20 heures sur TF1pour réaffirmer un cap et un rythme. En attendant sa première grande conférence de presse. «Le temps de la pédagogie est venu, assure Bernard Poignant, maire de Quimper et fidèle du chef de l'Etat. Fin septembre sera le vrai moment de vérité, celui de la présentation du budget 2013 et du vote du traité européen.» Il a fallu une semaine pour que François Hollande finisse par accepter l'idée d'une impatience et l'expression d'un doute. Retour sur ces cinq jours qui ont provoqué la première grande inflexion du quinquennat.
Lundi
Les remontées de l'université d'été du PS à La Rochelle ne sont pas bonnes. La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, s'est d'ailleurs permis de douter tout haut du rythme de l'action gouvernementale quand nombre de s