Après le Front national et le Front de gauche, le parti de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la République (DLR), a lancé mardi une campagne pour réclamer un référendum sur le traité budgétaire européen, sous le titre : «Notre règle d'or, la parole au peuple».
«Ce nouveau traité va bien au-delà d'une simple règle d'or pour l'équilibre de nos budgets, il place le Parlement français sous la régence de la Commission de Bruxelles», peut-on lire dans la pétition de DLR.
Le traité prévoit notamment que les pays s'engagent à avoir des «budgets équilibrés», avec un «mécanisme de correction» en cas de dérapage et un contrôle par la Cour de justice européenne.
Début août, le Conseil constitutionnel a estimé que ce traité ne nécessitait pas une modification de la Constitution mais qu’une loi organique suffisait. Elle doit être examinée à partir de début octobre au Parlement.
«Derrière ce traité, il y a l'abandon de la souveraineté budgétaire», a déclaré à l'AFP Nicolas Dupont-Aignan, qui espère «capitaliser» sur son score à la présidentielle (1,79%), où il se présentait pour la première fois en 2012.
Aux législatives, les candidats de DLR sont parvenus pour la première fois à dépasser la barre des 1% dans 50 circonscriptions, ce qui permet au parti d’avoir accès à un financement public.
Debout la République s'était prononcé pour le «non» au référendum sur le Traité constitutionnel européen de 2005. Le parti souverainiste tient vendredi et sam