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Quand la droite parisienne se déchire

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«Minée par ses divisions, incapable de s’entendre, sans aucun candidat naturel ou charismatique» selon Bernard Debré, la droite parisienne se cherche pour tenter de rafler la capitale au PS en 2014.
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publié le 6 septembre 2012 à 22h15

La droite parisienne, dépourvue de leader et déchirée entre les partisans de François Fillon et ceux de Jean-François Copé dans la course à la présidence de l’UMP, apparaît à vingt mois des élections municipales plus divisée que jamais.

«La droite parisienne n'existe pas», a asséné le député de Paris Bernard Debré sur son blog mardi. Elle serait «minée par ses divisions, incapable de s'entendre, sans aucun candidat naturel ou charismatique, mais surtout sans aucun projet à un an et demi des élections à Paris».

La semaine dernière, c’est Jean-François Lamour, le chef de file du groupe UMP au Conseil de Paris, qui avait annoncé son intention de ne pas être candidat à sa succession, lors de l'élection prévue le 13 septembre.

«Je consacre plus de temps aujourd'hui à régler les guerres internes qu'à coordonner l'opposition» au maire PS, avait-il déploré.

La vacance à la tête du groupe UMP pourrait durer quelques semaines. Jeudi, 17  conseillers et maires UMP de Paris, dont une majorité de soutiens de M. Copé, ont demandé le report de l'élection pour éviter qu'elle ne «se réduise à une confrontation entre partisans» des deux hommes.

La bataille que se livrent les deux candidats à la présidence de l’UMP a mis à vif les divisions anciennes de l’opposition parisienne.

Chaque camp s’est efforcé de récolter dans la première fédération de France parrainages et soutiens de poids.

Mercredi, tandis que M. Fillon réunissait à Paris une partie des 146 élus et cad