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Libération
Récit

Assemblée : la droite en sa tenue d’opposition

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Les emplois d’avenir sont les premiers travaux pratiques. Des francs-tireurs voteront pour.
Luc Chatel et Jean-François Copé, le 24 septembre 2010 à Biarritz. (Photo Jean-Pierre Muller. AFP)
publié le 11 septembre 2012 à 22h26

Sur fond de guerre des chefs, la droite s’est installée, hier, dans l’opposition. A l’occasion de la rentrée parlementaire, les rescapés de la débâcle de l’UMP avaient à cœur de démontrer que la compétition Fillon-Copé n’altérait en rien leur combativité. Bien au contraire, elle s’en trouvait stimulée.

Premier orateur à la séance de question au gouvernement, le bras droit de Jean-François Copé, Luc Chatel, a dénoncé avec emphase «les reniements» de François Hollande : que sont devenus, s'est-il interrogé, «le Blitzkrieg» pour la croissance et «le big bang fiscal» ? Au même moment, la première alliée de François Fillon, Valérie Pécresse, interrogée par la chaîne d'information américaine Fox-news dans les couloirs de l'Assemblée, fustigeait «l'impôt confiscatoire» instauré par un chef de l'Etat qui a «convaincu la majorité des Français qu'on pouvait sortir de la crise en faisant payer les riches».

«La mobilisation est totale !» se vantait-on hier à l'état-major de l'UMP. Chef de file des députés de droite, Christian Jacob a promis «une opposition déterminée et offensive». Mais aussi une opposition qui saura se montrer «constructive», par exemple à l'occasion du débat sur le pacte budgétaire européen le mois prochain.

Premiers travaux pratiques pour les néo-opposants : la descente en règle du projet sur les emplois d’avenir.

«Se préparer à dépenser plus de deux milliards d'euros sur ce projet sera moins eff