Jean-Marc Ayrault a souhaité mardi sur Europe 1 «un compromis» des partenaires sociaux sur la réforme du marché du travail permettant que chacun «y trouve son compte».
Interrogé, en direct de Marseille où il s'est installé pour deux jours, sur le délai de quatre mois donné dimanche par le président François Hollande aux syndicats et au patronat pour s'entendre sur un assouplissement de la gestion des entreprises, le chef de gouvernement a commenté : «il faut trouver un compromis qui respecte à la fois les droits des salariés - aujourd'hui, vous savez que le plus grand nombre de contrats d'embauche sont des CDD et non des CDI, donc il y a beaucoup de précarité, il faut donc donner garantie aux salariés - et en même temps savoir tenir compte de certaines réalités économiques à un moment donné».
Plus de souplesse ?, lui a-t-on demandé, «Oui, mais à condition que tout le monde y trouve son compte», a-t-il répondu. Il a renvoyé à son discours de politique générale du 3 juillet : «tout était dit, expliqué : plus de souplesse, plus de fluidité, à condition qu'on donne aussi des garanties sur les parcours professionnels des salariés, leur formation, leurs salaires».
Si l'accord ne se fait pas fin 2012, y aura-t-il un délai supplémentaire ? «L'objectif est d'aller vite non pas en précipitant les choses mais en mettant chacun devant ses responsabilités», a répondu Jean-Marc Ayrault.
«On m'a reproché d'être allé devant le Medef. Je