[Mise à jour mercredi à 11 heures avec les annonces de Jean-Pierre Raffarin et  Henri Guaino]

Délicate rentrée pour l'opposition. Alors que la reprise des travaux parlementaires s'est effectuée ce mardi, la droite se disperse sur l'attitude à adopter sur la première mesure en discussion à l'Assemblée: la mise en place des emplois d'avenir.

Déterminée à jouer un rôle d'opposition sans concession mais constructive, comme le répètent à l'envie la plupart des parlementaires, à droite les avis divergent pourtant sur le premier texte présenté par les socialistes. Et la résistance face à cette mesure est d'autant plus délicate qu'elle a vocation à créer des emplois chez les jeunes, particulièrement frappés par le chômage et la précarité.

Réunis en groupe mardi matin, les députés UMP ont pourtant affirmé leur volonté de voter contre la mesure, répétant à tout va qu'elle représente «une mauvaise mesure», non adaptée à la situation économique actuelle. Pour Franck Riester notamment, député de Seine-et-Marne, «le gouvernement ressort la mesure des emplois aidés. La droite, la gauche, on en a tous créé, mais ici ce n'est pas comme ça qu'on sortira les jeunes du chômage. Le gouvernement néglige la question de la formation». D'autres fustigent le fait que cette création d'emplois ne concerne que le secteur pub