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Récit

PS : les fauteuils de troubles de la rue de Solférino

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La succession de Martine Aubry n’était pas réglée hier soir. Si le poste de premier secrétaire semble assuré à Harlem Désir, les différentes chapelles se disputent les instances dirigeantes.
Jean-Christophe Cambadélis (veste noire) et Harlem Désir (dans son dos), à La Rochelle, le 26 août. (Photo Sébastien Calvet pour Libération)
publié le 11 septembre 2012 à 22h16

Fin octobre, sur la scène installée au parc des expositions de Toulouse (Haute-Garonne) pour leur 23e congrès, ils auront le sourire. Autour de leur nouveau premier secrétaire, les socialistes iront tous de leur formule œcuménique célébrant «unité» et «rassemblement» derrière François Hollande. La mise en scène de la grand-messe sera parfaite. Mais ça… c'est pour dans six semaines. Car, hier soir, les socialistes se sont retrouvés, de l'aveu de plusieurs négociateurs, «bloqués» sur la succession de Martine Aubry à la tête du parti.

«Bloqués» sur les textes d'orientation politique qui doivent être soumis au vote des militants le 11 octobre ? Non : comme attendu, la totalité des ministres devrait rejoindre la démarche commune lancée en juillet par Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault. Et une partie de l'aile gauche du PS, portée par la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann et le député Jérôme Guedj, a décidé de présenter sa propre «motion».

Clés. «Bloqués», alors, sur l'identité du futur premier secrétaire ? Pas plus. Depuis quelques jours, le nom de l'eurodéputé et cofondateur de SOS Racisme Harlem Désir semble faire consensus, au détriment de Jean-Christophe Cambadélis. «Si je veux être gentil, Harlem, c'est la solution naturelle, commente un proche d'Aubry. Si je veux être méchant, c'est la solution mécanique : le numéro 2 devient numéro 1.»

Ce qui bloque, donc, au PS, quatre mois aprè