Nicolas Dupont-Aignan vient-il de poser la première pierre d’une future alliance avec le Front national? Cela semble invraisemblable de la part de celui qui se revendique comme un des derniers vrais gaullistes à droite.
Pourtant, et par deux fois, le député-maire de Yerres (Essonne) s'est exprimé en faveur d'un rapprochement avec le parti de Marine Le Pen. «Un jour ou l'autre, il y aura besoin de dialogue. Chacun devra faire peut-être un pas. Il faut construire des piliers à la maison, il faudra négocier la maison», a-t-il déclaré le 3 septembre, alors invité de Radio Courtoisie. Rebelote vendredi 7: sur France 2, Dupont-Aignan se dit être «ouvert au dialogue» avec le FN.
Il s'est aussi étonnamment rapproché des positions du FN sur l'immigration, en proposant de la réduire de manière drastique. Et a enfoncé le clou sur la question de l'islam en disant qu'il faut «faire avec la religion musulmane ce que Napoléon a fait avec la religion juive, c'est-à-dire affirmer clairement: "Vous voulez être chez nous, très bien, mais c'est l'Etat qui décide."»
Une situation qui crée du remous à l'intérieur même de sa formation politique. Les débats ont été houleux, paraît-il, entre les cadres du parti. Jeudi 13