Jean-François Copé juge que la reconnaissance des «mouvements» à l'UMP n'entraînera ni «chapelles» ni «écuries présidentielles», dans un entretien vendredi au site Atlantico.fr, répondant ainsi à François Fillon qui craint une «balkanisation» du parti.
«Je conçois mon rôle comme celui d'un rassembleur»
Le secrétaire général de l'UMP, candidat comme l'ex-Premier ministre à la présidence du parti, rappelle qu'il ne soutiendra pas lui-même un mouvement lors du congrès du parti en novembre. «Je conçois mon rôle comme celui d'un rassembleur. Ce serait donc compliqué pour moi de signer une motion plutôt qu'une autre. D'ailleurs, je signale que les militants ont la possibilité de ne signer aucune motion» au congrès, explique-t-il.
Outre l'élection du nouveau président de l'UMP, ce congrès va entériner la création des «mouvements» ou courants, prévue dans les statuts fondateurs de l'UMP en 2002 mais jamais appliquée. «C'est moi qui ai souhaité impulser ce mouvement parce que je voulais que les diverses sensibilités de notre famille puissent pleinement s'exprimer et se structurer au sein de l'UMP», insiste le député-maire de Meaux pour se démarquer de son rival.
«Les sensibilités au sein de l'UMP ne reflètent plus d'anciennes chapelles»
Interrogé sur le risque de «balkanisation» du parti mis en avant par François Fillon avec la création des