Pas question pour Marine Le Pen de se laisser enfermer dans un nouveau duo avec Jean-Luc Mélenchon, son adversaire aux dernières législatives, pour combattre le traité budgétaire européen. Si les deux fronts, le Front national et le Front de gauche, s'opposent à ce texte et réclament l'organisation d'un référendum, la présidente du FN, Marine Le Pen, revendique l'antériorité de ses positions anti-européennes. «C'est, pour nous, un combat démarré il y a de nombreuses années, à l'époque même où Jean-Luc Mélenchon votait le traité de Maastricht et défendait l'euro. Se rendre compte de l'inanité de ses positions n'en fait pas, pour lui, un avantage», estime l'ex-candidate à la présidentielle. Elle reconnaît tout de même que «toutes les personnes qui réclament un référendum vont dans le bon sens».
«Imbécile». Pour elle, l'adoption de ce traité, qui va instaurer «l'hyperaustérité», constitue rien de moins qu'«un viol de la démocratie». «Ce sont les plus pauvres, les retraités et les classes moyennes qui paieront cette austérité imbécile. L'hyperaustérité vers laquelle nous allons est le résultat de cette politique qui met l'idéologie et la finance au-dessus de tout», a-t-elle dénoncé. Le FN a donc lancé, vendredi, une campagne afin d'exiger un référendum sur ce texte à coups de cartes postales à renvoyer à l'Elysée. «Ni le gouvernement socialiste ni l'UMP ne souhaitent, selon Le Pen, voir figurer da