Cinq ans après le Grenelle de l’environnement, la conférence environnementale, rendez-vous annuel instauré par François Hollande, a permis d’esquisser la nouvelle «feuille de route» écologique française visant notamment à rompre avec le «tout nucléaire» et le «tout pétrole».
«On commence à prendre les choses par le bon bout de la lorgnette», s’est réjoui Nicolas Hulot à l’issue du discours du Premier ministre Jean-Marc Ayrault en clôture de deux jours de tables rondes thématiques rassemblant 14 ministres et 300 élus et représentants d’ONG, employeurs et salariés.
Laurence Parisot, présidente du Medef, a également qualifié la conférence d'«intéressante et utile», avec des «réserves» liées à la «disproportion entre les représentants des ONG et le monde économique».
François Hollande, sous pression des ONG avant la conférence, avait quelque peu apaisé les tensions vendredi en clarifiant la date de fermeture de Fessenheim (fin 2016) et en donnant des gages aux opposants aux gaz de schiste.
Samedi, en clôture, son Premier ministre a présenté les grandes lignes de la «feuille de route» écologique qui sera publiée «la semaine prochaine» avec des «lettres de cadrage développement durable» aux ministres.
«La crise profonde que nous traversons