Xavier Bertrand, qui a dirigé l’UMP entre 2008 et 2010, a annoncé dimanche qu’il n'était pas candidat à la présidence du parti en novembre, préférant se réserver pour la primaire pour la présidentielle de 2017 où il concourra, quels que soient les postulants, Nicolas Sarkozy compris.
«Je serai candidat à la primaire pour l'élection présidentielle de 2017. Et donc, c’est la raison pour laquelle je ne me lance pas dans la compétition pour la présidence de l’UMP», a déclaré l’ancien ministre du Travail lors de l'émission «Grand Rendez-vous» Europe 1/iTélé/Le Parisien, deux jours avant la date limite de dépôt des candidatures pour l'élection interne du 18 novembre.
«La victoire se jouera entre François Fillon et Jean-François Copé», a-t-il souligné en réaffirmant avoir réuni les quelque 8.000 parrainages d’adhérents UMP requis. Mais, a-t-il prévenu aussitôt, «celui qui sera élu à la tête de l’UMP ne sera en rien le candidat naturel pour la primaire de 2016 en vue de la présidentielle».
«Je suis candidat (en 2016) quelles que soient les circonstances», y compris si l’ancien président Nicolas Sarkozy revient dans le jeu, a martelé M. Bertrand à plusieurs reprises.
Venu dans les studios d’Europe 1 avec six caisses contenant, a-t-il dit, «8.200 parrainages» pour prouver qu’il avait bien les précieux sésames, Xavier Bertrand a refusé de prendre parti pour l’heure pour l’un ou l’autre des grands rivaux, François Fillon et Jean-François Copé.
«Je ne me cacherai pas pour voter, je dirai clai