Xavier Bertrand (UMP) a assuré lundi qu'il revoterait non au traité de Maastricht, comme il l'avait fait il y a vingt ans, pour dénoncer une absence de «contrôle politique» sur l'eurozone, mais a assuré qu'il approuverait le nouveau traité budgétaire de l'UE.
«Je revoterais non à Maastricht parce qu'à Maastricht à l'époque, le message était clair : on veut bien d'une Europe, mais je ne veux pas qu'on mette la charrue avant les boeufs», a déclaré l'ex-ministre du travail sur BFMTV-RMC.
«En 1992, on disait: si on fait une union monétaire, qu'il n'y a pas de contrôle politique, s'il n'y a pas de cohésion, de coordination économique et budgétaire, ça ne marchera pas», a-t-il argumenté.
«Je suis européen mais un Européen exigeant», a fait valoir le député de l'Aisne, qui s'est mis en piste pour une candidature à l'Elysée en 2017. «La France toute seule ne peut pas réussir à s'en sortir. Donc il faut jouer l'Europe, mais pas n'importe quelle Europe».
Quant au nouveau traité de stabilisation budgétaire de l'UE qui va être soumis eu Parlement français à l'automne, «j'étais pour quand c'était Nicolas Sarkozy qui l'avait négocié. Je ne vais pas être contre parce que c'est François Hollande qui le propose».
«Les socialistes eux, ont changé d'avis, ils étaient contre hier, pour aujourd'hui. Moi je n'ai pas besoin de changer d'avis si ce sont mes convictions et l'intérêt de mon pays», a fait valoir Xavier Bertrand.
Selon un sond