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Pour Valls, le droit de vote des étrangers n’est pas «une revendication forte»

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Dans «le Monde», le ministre de l'Intérieur estime que le vote aux élections locales pour les étrangers n'est pas «un élément puissant d'intégration».
Manuel Valls lors d'un meeting de François Hollande le 3 mars 2012. (Photo Robert Pratta. Reuters)
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publié le 17 septembre 2012 à 14h18

Manuel Valls affirme dans le Monde que le droit de vote des étrangers n'est pas «une revendication forte» de la société, alors que le quotidien publie une tribune où 75 députés socialistes appellent François Hollande à tenir rapidement cette promesse de campagne.

«Est-ce que c'est aujourd'hui une revendication forte dans la société française? Un élément puissant d'intégration? Non», déclare le ministre de l'Intérieur au Monde daté de mardi. «Ça n'a pas la même portée qu'il y a trente ans. Aujourd'hui, le défi de la société française est celui de l'intégration», ajoute-t-il.

«Attention à la jonction droite-extrême droite sur ce sujet. Il faut bien évaluer les conséquences d'un referendum, pas seulement en termes de résultats mais aussi de déchirure dans la société française», met en garde Manuel Valls dans le quotidien. «Ce débat risque de provoquer des fractures. Dans un moment de crise, on voit bien comment cela peut être utilisé, agité», dit-il.

Dans le quotidien, 75 députés socialistes appellent à tenir «rapidement» la promesse de campagne de François Hollande d'accorder le droit de vote aux étranger