Et si Jean-Louis Borloo était sur le point de réussir ? Pas un représentant des petits partis centristes ne manquait à l’appel, hier à Paris, pour le lancement d’une nouvelle formation, l’Union des démocrates et indépendants (UDI), qui les réunirait tous sous une même bannière. Hervé Morin, patron du Nouveau Centre, celui de l’Alliance centriste, Jean Arthuis, et Jean-Marie Bockel, à la tête de la Gauche moderne, sont venus porter l’enfant sur les fonts baptismaux. Même quelques Modem, comme le sénateur Jean-Marie Vanlerenberghe, fidèle d’entre les fidèles de François Bayrou, Olivier Henno, conseiller général du Nord, ou Alain Dolium, tête de liste Modem en Ile-de-France, étaient là. Ainsi que l’ancien garde des Sceaux Michel Mercier, autre proche de Bayrou.
«Famille». Une UDF version XXIe siècle donc, avec toujours avec un Giscard d'Estaing dans ses rangs : Louis, candidat UMP battu aux dernières législatives dans le Puy-de-Dôme et fils de l'ancien président de la République fondateur de l'UDF. «Nous sommes ici pour annoncer la création de l'union des indépendants et du centre, une formation politique centrale de plein exercice. Nous allons devenir la première force politique de notre pays», a lancé l'ancien ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, à l'origine de l'initiative, devant près de 300 personnes et l'ensemble des députés du groupe UDI et des sénateurs du groupe centriste. «C'est la refondation d'une famille», a poursu