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Libération
Les nouveaux visages de l'Assemblée (2)

Karine Berger, l'éco du PS

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Toutes les semaines, Libération.fr dresse le portrait d'un des 217 primodéputés. Aujourd'hui, l'élue des Hautes-Alpes spécialiste des questions économiques et pressentie comme porte-parole du parti.
French Economist and Socialist Party (PS) candidate for the June 2012 French parliamentary election in the 1st constituency of Hautes-Alpes, Karine Berger, meets people as she distributes campaign leaflets at a market in Serres, eastern France, on May 26, 2012. AFP PHOTO / JEAN-PIERRE CLATOT (Photos Jean-Pierre Clatot. AFP et Charles Platiau. Reuters)
publié le 18 septembre 2012 à 15h17

Elle en rosit presque. Depuis que Karine Berger a été élue députée (PS) des Hautes-Alpes, en juin, les sollicitations pleuvent. Plus, même, qu'elle n'imaginait. Et cela lui «plaît beaucoup». Repérée sur les questions économiques, membre de la commission des finances de l'Assemblée, elle enchaîne les rencontres avec des entreprises, des banques, des lobbies, des syndicats. Elle est interpellée sur la fiscalité, l'épargne, les fonds d'investissement. Répond aux fédérations socialistes, avides d'informations sur les réformes du gouvernement. Et aux journalistes sur le taux d'imposition à 75% ou le traité européen. «Je ne m'attendais pas à être si vite intégrée à ces sujets. En fait, les parlementaires sont autant sollicités que les cabinets ministériels.»

Et voilà qu'en plus, on parle d'elle avec pour l'un des deux postes de porte-parole du Parti socialiste où elle est déjà secrétaire nationale à l'économie, une charge importante, surtout en période de crise. A 39 ans, elle est en pleine ascension.

«Les députés sont loin d'être des godillots»

Assise dans un café parisien, samedi matin, près de la Bastille, la jeune femme qui partage sa vie entre Gap et Paris se réjouit de toute cette activité. Heureuse, aussi, de «consacrer du temps à réfléchir et à faire bouger les lignes». Surprise, presque, de la «liberté d'action et de parole des députés, loin d'être des godillots».

Elle a toujours eu «dans un coin de la tête» qu'elle serait «représentante du peuple». Elle arrache sa