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Libération
Récit

Le traité européen s’invite aux journées parlementaires d’EE-LV

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French National Assembly Speaker Claude Bartolone (C) and French Green party Senator Jean-Vincent Place (R) attend the French Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Green Party parliamentary days in Nantes, western France, September 18, 2012. REUTERS/Stephane Mahe (FRANCE - Tags: POLITICS ENVIRONMENT) (REUTERS)
publié le 18 septembre 2012 à 22h26

Les écologistes ont la cacophonie joyeuse. Réunis lundi et hier à Nantes pour leurs journées parlementaires, les députés, sénateurs et eurodéputés Europe Ecologie-les Verts, qui n'ont jamais été aussi nombreux, ont affiché avec le sourire leurs divergences sur le pacte budgétaire européen (le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, TSCG). «Nous faisons semblant d'avoir des débats de fond alors qu'il s'agit d'abord de tactique, veut croire Denis Baupin, vice-président de l'Assemblée nationale et défenseur d'un non fédéraliste. Nous pensons tous la même chose de ce texte et nous avons tous envie de la même Europe. Reste à savoir quelle est la meilleure façon d'y arriver.» La question divise les principaux ténors écologistes, par ailleurs unanimes pour saluer la récente conférence environnementale.

A Nantes, le vote sur le traité était sur toutes les lèvres. François de Rugy, coprésident du groupe EE-LV à l'Assemblée, mais surtout Jean-Vincent Placé, son alter ego du Sénat, ont plaidé pour un vote contre le TSCG, tandis qu