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Récit

Parrainages à l'UMP: le coup de théâtre de Fillon

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UMP, le combat des chefsdossier
Le secrétaire général triomphait en annonçant plus de 30 000 parrainages ? L'ex-Premier ministre a créé la surprise en en revendiquant 45 000. Les proches de Copé, qui font recompter leurs soutiens par un huissier, demandent que leur rival fasse de même.
Eric Ciotti, Laurent Wauquiez, Jerôme Chartier, Valérie Pécresse, François Fillon au QG de campagne de François Fillon, à Paris, le 18 septembre 2012. (Photo Albert Facelly pour Libération)
publié le 18 septembre 2012 à 20h16
(mis à jour le 18 septembre 2012 à 20h18)

Ils n'ont pas garé leur semi-remorque rue de Vaugirard mais c'est tout comme. Ce mardi, jour de dépôt des candidatures au siège de l'UMP, le match Fillon-Copé se jouait à celui qui déposera le plus de cartons à l'huissier chargé de collecter et de vérifier les parrainages. Un haka auquel ont dû renoncer Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire, passés le matin déposer, pour l'honneur, leurs 6723 et 7115 soutiens. Insuffisants pour atteindre la barre des 3% d'adhérents et des 7924 signatures requises, et très loin du nombre de parrainages annoncés par Jean-François Copé et François Fillon. «Très au-dessus des 30 000», pavoise Copé à la mi-journée. Qui dit mieux? «On sera à 35 000 vendredi», rajoute son équipe dans l'après-midi. Qui pour renchérir? Surprise à 17 heures, Fillon jubile: 45 000 parrainages revendiqués. De quoi plier le match, rêvent déjà ses partisans.

Voilà, ce soir, le camp Copé qui fulmine. La journée devait être un triomphe pour leur champion. L'occasion de démontrer que si l'ancien Premier ministre, favori des sondages, avait la cote auprès des sympathisants, le secrétaire général du parti, lui, pouvait compter sur les militants, la base qui sera seule à désigner son chef au scrutin du 18 novembre. Dès lundi, Copé prévenait au Talk Orange-Le Figaro que «les parrainages sont bien évidemment