Menu
Libération
Article + vidéo

Présidence UMP : Kosciusko-Morizet jette l'éponge

Article réservé aux abonnés
La seule femme en course n'a pas réussi à réunir les parrainages nécessaires. Il devrait en être de même pour Bruno Le Maire.
Nathalie Kosciusko-Morizet et François Fillon à l'Elysée le 7 juillet 2011. (Photo Philippe Wojazer. Reuters)
par
publié le 18 septembre 2012 à 8h12
(mis à jour le 18 septembre 2012 à 9h26)

Sauf coup de théâtre, la bataille pour la présidence de l’UMP va se résumer à un duel, féroce, entre François Fillon et Jean-François Copé, les autres prétendants s'étant heurtés au lourd obstacle des parrainages d’adhérents requis pour concourir à l'élection du 18 novembre. Les postulants ont encore jusqu’au coup de sifflet final, ce mardi à 20 heures, pour déposer leurs 7 924 précieux sésames.

Mais, après le forfait de Xavier Bertrand qui, tout en assurant avoir rempli les conditions, a préféré passer son tour et se réserver pour la présidentielle de 2017, seuls l’ancien Premier ministre et l’actuel secrétaire général du parti sont assurés de franchir, haut la main, cette barre fatidique. Jean-François Copé a confirmé mardi matin avoir plus de 30 000 signatures.

Seule femme en course, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui rêvait d'incarner une «troisième voie», a reconnu dans la matinée qu'elle n'était pas qualifiée, ayant obtenu un peu moins de 7 000 parrainages.

Henri Guaino, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, a admis un peu plus tard qu’il n’avait pas non plus les parrainages requis, sans pour autant jeter complètement l'éponge. Attendu à la mi-journée au siège de l’UMP où il déposera symboliquement ses signatures, Bruno Le Maire annoncera également qu’il est hors course.

Selon leurs entourages respectifs, aucun ne devrait - pas plus que Xavier Bertrand - se précipiter pour soutenir l’un ou l’autre des duellistes. C’est donc bien le scénario tant redouté par des ténors co