Quatorze cartons pour la première, six grosses caisses en plastique pour le second. Les deux «petits» candidats à la présidence de l'UMP sont venus, ce matin au siège du parti, déposer leurs parrainages. Pour l'honneur. Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire ont tous deux calé sous la barre des 7924 soutiens d'adhérents nécessaires pour concourir.
«Faire toute la transparence»
Une barre allègrement franchie par Jean-François Copé, «très au dessus des 30000», qui se dit «énormément touché par ce nombre fantastique». Passé en coup de vent avant de partir pour la fédération UMP des Deux-Sèvres, le secrétaire général, qui laissera le trio Michèle Tabarot-Roger Karoutchi-Edouard Courtial déposer ses parrainages à 14 heures, confirme avoir demandé à un huissier de justice de recompter ses soutiens «pour faire toute la transparence». Pour contrer les accusations de Fillon, qui déplorait ce matin dans le Parisien que «cette course aux parrainages a manqué d'équité», Copé rappelle que ce premier filtre, contesté par les «petits» candidats, a été «fixé il y a une dizaine d'années par les fondateurs de l'UMP».
Dans le hall de Vaugirard, vers 9 heures, NKM qui avait réclamé en vain un report, convaincue qu'à la fin de la semaine elle aurait «franchi la barre», tente une dernière fois. «Si jamais il y a un délai de trois jours... allez jusqu'à vendredi!» « Bien essayé!», sourit un permanent. Ses 6723 soutiens, sans compter les 300 lettres re