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Libération

Aux Jeunes Pop', l'autre guerre des chefs de l'UMP

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Derrière les soutiens à Fillon et Copé se cachent les manoeuvres pour la succession de Benjamin Lancar.
Benjamin Lancar à l'université d'été de l'UMP, à Marseille, le 3 septembre 2011. (Photo Jean-Paul Pelissier. Reuters)
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publié le 20 septembre 2012 à 13h11

A l’UMP, un match peut en cacher un autre... Derrière la bataille Fillon-Copé pour la présidence du parti se profile déjà la compétition, tout aussi féroce, pour la succession de Benjamin Lancar à la tête des «Jeunes populaires» ou «Jeunes Pop», branche jeune de l’UMP.

Jeudi matin, quelque 200 jeunes cadres et responsables locaux de l'UMP (Jeunes populaires, Jeunes actifs, UMP Grandes écoles...) ont publié dans lexpress.fr une tribune en faveur de François Fillon qui, à leurs yeux, «a le mieux compris la gravité de la situation et exprimé cette nécessité des réformes radicales».

Une initiative qui répond à celle lancée dès le 22 août par Camille Bedin, jeune secrétaire nationale de l’UMP et proche de Jean-François Copé, avec un appel de 67 cadres et responsables nationaux et départementaux des Jeunes de l’UMP en faveur du secrétaire général du parti. Chiffre contre chiffre, les Jeunes populaires se livrent la même bataille que les deux prétendants à la présidence de l’UMP sur le nombre de leurs parrainages.

«Fillon est le seul à rassembler aussi large», se félicite Mickaël Camilleri en affirmant que «la génération Sarkozy se reconnaît en François Fillon».

«On peut toujours s'amuser avec les chiffres... On peut même en trouver 45 000 si vous voulez», ironise Camille Bedin, en allusion aux 45 000 par