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Libération
Récit

La droite délicieusement incrédule

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Sur l’air du «on vous l’avait bien dit», des responsables UMP jubilent.
Paris, le 18 octobre 2011. Assemblée nationale. Questions au gouvernement. Discussion sur le projet de loi de finances pour le budget 2012. SUR LA PHOTO: Valérie Pécresse (D), ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'Etat, porte-parole du Gouvernement. COMMANDE N° 2011-1254 ACCORDWEB (Photo Sébastien Calvet pour Libération)
publié le 20 septembre 2012 à 22h16

Le gouvernement n'exclurait pas de recourir à une hausse de la TVA pour baisser le coût du travail? Valérie Pécresse n'en croit pas ses oreilles : «Ce serait juste le comble!» s'écrie l'ancienne ministre (UMP) du Budget, rappelant combien elle a été bousculée l'an dernier à l'Assemblée par les députés PS. «C'était, me disaient-ils, la pire des injustices, la pire des erreurs», poursuit la députée des Yvelines. Selon elle, François Hollande devrait reconnaître devant les Français - «qui ne l'ont pas élu pour ça» - que «la meilleure politique économique possible était la nôtre».

«Cocktail». Pécresse met le changement de pied de la gauche sur le compte d'une prise de conscience : «Ils ont compris que la hausse de la TVA était bien plus pertinente que la hausse de la CSG.» Et soutient qu'une hausse de 1,6% de la TVA, «gagée par une baisse de 5% des charges sociales» n'aurait entraîné qu'une baisse très modérée du pouvoir d'achat.

«Et dans un pays qui a un problème de compétitivité, la TVA taxe les produits importés, c'est la considération qui doit l'emporter sur toutes les autres», ajoute Gilles Carrez qui prescrit un «cocktail avec de la CSG, de la fiscalité écologique et de la TVA». Convaincu que la gauche a rejeté en bloc la TVA sociale «par pur antisarkozysme», l e président (UMP) de la commission des finances de l'Assemblée peste contre les socialistes qui «se sont auto-in