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Corrida : Harlem Désir ne se mouille pas

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Alors que le Conseil constitutionnel doit se prononcer aujourd'hui sur la légalité de cette tradition, le nouveau premier secrétaire du PS estime que chaque région doit décider par elle-même.
Le matador espagnol El Juli lors d'une corrida à Nîmes, le 16 septembre 2012. (Photo Pascal Guyot. AFP)
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publié le 21 septembre 2012 à 8h28
(mis à jour le 21 septembre 2012 à 8h39)

Harlem Désir

(photo AFP), premier secrétaire intérimaire du PS, ne souhaite pas une interdiction générale de la corrida, jugeant qu'il faut laisser «chaque région» décider par elle-même.

Comme on lui demandait vendredi sur i-TELE, s'il est favorable ou non à la prohibition de la tauromachie, l'eurodéputé a répondu : «je pense qu'il y a des traditions, il faut laisser chaque région, chaque pays décider par lui-même». «Je ne suis pas sûr que ça relève de l'ordre constitutionnel», a ajouté celui qui doit, en octobre, succéder à Martine Aubry à la tête du PS.

Eva Joly

(photo AFP) s’est prononcée vendredi pour l’interdiction de la corrida en France, mais

«à terme»

, après de nouveaux débats, alors que le Conseil constitutionnel dira ce même jour si cette tradition est compatible avec la loi fondamentale.

Interrogée sur LCI, l'ex-candidate à la présidentielle (2,31% des voix) a répondu : «je souhaite interdire la corrida à terme, mais je pense qu'il est important aussi qu'il y ait encore des débats autour de la question». «Il s'agit d'une tradition», a expliqué l'eurodéputée, «mais une tradition qui heurte la sensibilité à la condition animale. Nous voulons aujourd'hui qu'en France, nous respections les droits des animaux».

Le Conseil constitutionnel a été saisi par des associations anti-corridas qui veulent la suppression, dans le code pénal, des dérogations aux sanctions infligées pou