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Duflot : «La question du départ des écologistes ne se pose pas»

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Après le vote de son parti contre le traité européen, la ministre du Logement répond dans «Libération» à ceux qui la pressent de démissionner.
Cécile Duflot, à Limoges, le 27 avril. (Photo Sébastien Calvet)
publié le 24 septembre 2012 à 19h29

Depuis le vote à 70% du Conseil Fédéral d'Europe-Ecologie les Verts d'une motion prônant le non au Traité budgétaire européen, Cécile Duflot est restée coite. «Aux abonnés absents» dénonçait Daniel Cohn-Bendit qui ne décolère pas d'une décision en rupture avec l'ADN européen du mouvement qu'il a cofondé. L'ex-numéro 1 d'EE-LV et actuelle ministre du Logement de Jean-Marc Ayrault explique à Libération pourquoi elle ne démissionnera pas, malgré les appels en ce sens. Et pourquoi elle souhaite que les parlementaire écologistes votent pour la loi de finances 2013 et pour la loi organique - intégrant la règle d'or d'équilibre budgétaire européenne dans la droit français. Tout en respectant leur non au traité sur la stabilité la coordination et la gouvernance (TSCG).

Après le vote d’EE-LV à 70% contre le traité de stabilité de coordination et de gouvernance (TSCG), allez-vous démissionner du gouvernement?

La question du départ des écologistes ne se pose pas. La position du gouvernement sur le TSCG est connue. Je sais ce qu’est la solidarité gouvernementale et j’ai le sens des responsabilités. Nous avons fait le choix - et c’est à ce titre-là que je suis ministre de ce gouvernement - d’une majorité commune entre les socialistes et les écologistes. Cela ne veut pas dire une fusion des uns et des autres. Il est donc tout à fait lé