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Analyse

Fillon, le cumul et le fantôme de la candidature parisienne

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Dimanche soir, l'ex-Premier ministre a pointé la difficulté de concilier un mandat de parlementaire avec la direction d'une grande collectivité. Ne parlait-il que de son avenir?
L’ex Premier ministre François Fillon au musée d’art contemporain de Strasbourg le 30 août 2012. (Photo Frederick Florin. AFP)
publié le 24 septembre 2012 à 18h31

De plus en plus anti-cumul, François Fillon? Ou de moins en moins candidat pour Paris en 2014? Invité du Grand jury RTL-Le Figaro-LCI, dimanche soir, l'ancien Premier ministre a fait valoir sa position sur le cumul des mandats, obligeant son camp à un subtil décodage.

A l'heure où les élus socialistes rechignent à s'appliquer en avant-première la future loi sur le cumul des mandats comme l'exigeait Solférino, l'ancien Premier ministre a estimé que «le cumul entre un mandat de parlementaire et la gestion d'une grande collectivité pose problème». Le gymnaste Fillon ajoute toutefois qu'il est «nécessaire de maintenir le lien entre l'élu et le territoire», semblant pour le coup défendre la double casquette de parlementaire et d'élu local. «Deux mandats pas plus», conclut le député de Paris. La loi actuelle en somme.

On est loin d'un plaidoyer pour le mandat unique, une position ultraminoritaire à l'UMP, mais la déclaration de François Fillon a dû faire bondir ses soutiens. Parmi les «barons» - selon la formule de son rival Jean-François Copé - qui ont rejoint l'ex-Premier ministre pour la présidence de l'UMP, certains exercent deux mandats. Et ont