Le président français François Hollande a souligné mardi à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies à New York la nécessité d'une action «urgente» de la communauté internationale en Syrie et au Sahel.
«La première des urgences s'appelle la Syrie», a lancé François Hollande. «Nous avons le devoir d'agir, d'agir ensemble et d'agir vite, car il y a urgence», a-t-il insisté, appelant l'ONU à «protéger les zones libérées» dans le pays et renouvelant solennellement devant ses pairs son engagement à «reconnaître le gouvernement provisoire, représentatif de la nouvelle Syrie libre, lorsqu'il sera formé».
«Sans attendre, je demande que les Nations unies accordent dès maintenant au peuple syrien tout le soutien qu'il nous demande et protègent les zones libérées, en assurant une aide humanitaire pour les réfugiés», a-t-il enchaîné sans plus de détails sur la nature de cette opération.
Le régime syrien de Bachar al-Assad «n'a pas d'avenir parmi nous», a également souligné le président Hollande. «Combien de temps faudra-t-il encore attendre pour que l'ONU réagisse?» s'est-il interrogé. «Combien de morts faudra-t-il attendre, comment admettre plus longtemps la paralysie de l'ONU ?»
La France, a-t-il répété, s'engage à «reconnaître le gouvernement provisoire, représentatif de la nouvelle Syrie libre, lorsqu'il sera formé».
Le chef de l'Etat a fait une nouvelle proposition, demandant aux Nations