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La droite attaque EE-LV et la présence de Duflot au gouvernement

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Copé, NKM et Jacob s'en prennent ce mardi à la position d'EE-LV, présent au gouvernement tout en ayant rejeté le traité européen défendu par la majorité.
Jean-François Copé. (Photo Jean-Pierre Muller. AFP)
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publié le 25 septembre 2012 à 8h50
(mis à jour le 25 septembre 2012 à 11h45)

Cécile Duflot doit quitter le gouvernement ou son parti, Europe Ecologie Les Verts (EE-LV), a estimé mardi sur LCI le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, en accusant l'exécutif d'être dans l'incapacité d'«imposer une direction gouvernementale cohérente».

«Maintenant, elle (Cécile Duflot, la ministre du Logement) a un dilemme. Soit elle reste au gouvernement, soit elle reste dans son parti, mais elle ne peut pas faire les deux, puisque son parti désavoue ce gouvernement», a-t-il estimé. «Madame Duflot, avec les écolos, ils ont donné, comme les socialistes, beaucoup de leçons de morale à tout le monde. Il fallait que, eux, disent ce qui était bien et ce qui était mal. En particulier, ah !, on n'exerce pas le pouvoir à n'importe quel prix», a-t-il ironisé.

«Sauf que voilà, Madame Duflot, elle est devenue ministre et qu'elle trouve que ministre, c'est bien et que rien n'est mieux, y compris de renier ses propres convictions», a poursuivi Jean-François Copé. «Je pense que c'est une nouvelle illustration de l'incapacité de la tête de l'exécutif, président et Premier ministre, à imposer une direction gouvernementale qui soit cohérente», a-t-il conclu.

«Participation sans soutien» 

L'ex-porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, a ironisé mardi sur la décision de Cécile Duflot de rester au gouvernement estimant que les Verts avaient inventé «la participation sans le soutien».

«Du temps du Front populaire, le