«Barbie» ne votera pas le Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG). «Héritage du passé», avance-t-elle, legs de Nicolas Sarkozy, qu'elle et ses camarades écologistes ne peuvent se résigner à voter.
«Barbie». Le surnom prête à sourire. «Barbara», apprécie moyennement. D'autant qu'il est sorti de la tête d'un député écolo, les assimilant elle et François de Rugy - alias «Ken» - au mythique couple plastique de la marque Mattel. Tous deux sont coprésidents du groupe Europe Ecologie-les Verts à l'Assemblée, l'un presque toujours flanqué de l'autre. «Je m'attendais à Dupont et Dupond… Mais là, ce n'est pas très valorisant», souffle-t-elle. Avant d'ironiser avec habileté : «Dans Barbie et Ken, c'est Ken le faire-valoir de Barbie, donc c'est surtout pas sympa pour François !»
Forcément, ça allait faire parler. A 37 ans, cette primo députée est propulsée sous les feux de la rampe, première femme à codiriger le premier groupe parlementaire d'EE-LV. «Historique», se rengorge-t-elle. A raison. Débarqués à 17 députés contre 4 lors du dernier quinquennat, les écolos ont voulu d'emblée imprimer leur marque. Noël Mamère a alors l'idée d'installer un binôme.«Comme au Bundestag», glisse-t-il. Un gars, une fille, histoire de jouer la parité. La saynète amuse. Dans la salle des Quatre-Colonnes, où se déroule l'habituel speed-dating entre journalistes et politiques, ils font front commun aux salves des