François Fillon, candidat à la présidence de l'UMP, a présenté mercredi trois «règles d'or» de son «projet pour la France», pour l'Etat, les comptes sociaux et les collectivités, se disant «inénervable» dans sa rivalité avec Jean-François Copé.
L'ex-Premier ministre veut une règle d'or pour l'Etat - zéro déficit -, une autre sociale - «que les dépenses de santé ne progressent pas plus que la croissance», avec la fin de l'accès gratuit à la CMU et l'AME - et une règle d'or locale : sanctionner les collectivités qui dépensent et augmentent les impôts.
Au fil de ses trois «pactes» - productif, national, européen -, le député de Paris a égrené devant la presse des mesures précises : suppression de 1 000 normes dans le droit français en cinq ans, 80 000 places de prison, ramener les corps de la fonction publique de 300 à 20 ou 30...
Son «pacte national» s'appuie sur un tryptique école-sécurité-immigration, avec des peines-planchers pour tous les délits et un débat annuel au Parlement pour «fixer précisément (...) le nombre de migrants qui pourront être accueillis en France».
L'ex-Premier ministre a répété que la France et l'Europe vivaient «une crise existentielle» : «Nous sommes face au risque de déclassement des économies européennes».
Il a reconnu qu'il y avait entre lui et Jean-Françoi