Le
député-maire UMP de Nice Christian Estrosi
(photo Reuters) a récusé mercredi la notion de «
racisme anti-blanc
» employée par Jean-François Copé, et appelé les responsables politiques à ne pas «
attiser les sentiments des uns et des autres
».
«Je demande à tous les hommes politiques français qui ont un sens des responsabilités de ne pas laisser penser que la France serait un pays raciste (...) Par ailleurs je considère que ça ne peut pas se traduire par des catégories. Il n'y a pas de racisme noir, blanc», a déclaré l'ancien ministre à Europe 1. «Le racisme, c'est le racisme en général, et notre responsabilité, à mon sens, c'est de rappeler en permanence (...), dans notre lutte contre le racisme, quelles sont les valeurs de la République française. Et ce n'est pas d'attiser les sentiments des uns et des autres», a-t-il ajouté.
«
C’est du Copé-coller
», a ironisé mercredi
Marine Le Pen
(photo AFP), à propos de l’existence d’un «
racisme anti-blanc
» dénoncée par Jean-François Copé et qu’elle dénonce elle-même depuis de nombreuses années. «
M. Copé a hurlé avec les loups quand le Front national, pendant des mois et des mois, a demandé à ce qu’on prenne en compte ce racisme anti-blanc et ce racisme anti-français
», a déclaré la présidente du FN sur RTL.
Selon elle, «évidemment toutes les formes de racisme existent», mais «il y a de