Le discours est enrobé de promesses rassurantes sur l'issue d'un duel qui ne fera «ni vainqueur ni vaincu» et d'aimables «François a raison» mais la mise au point a eu lieu. A la tribune du meeting concluant la journée parlementaire de l'UMP à Marcq-en-Baroeul et devant 600 militants du Nord. Jean-François Copé, qui concluait les discours mercredi soir, est revenu sur la polémique concernant un passage de son livre-«manifeste» dans lequel il s'attaque au «tabou» du «racisme anti-blanc». Il entendait répondre à la gauche «bien pensante» qui a condamné cette reprise dans le texte d'un thème porté par le Front national. Mais aussi implicitement à son rival pour la présidence de l'UMP, François Fillon.
Se proclamant d'une «droite qui combat le politiquement correct», le député-maire de Meaux réaffirme qu'il existe «des quartiers où il ne fait pas bon être une femme, ou être de couleur blanche» et évoque «une souffrance qui ne passe jamais au journal de 20 heures». «C'est cette loi du silence qu'il faut briser», tonne-t-il. Répliquant à l'association SOS-racisme qui a dénoncé mercredi le «cynisme» de ses propos, Copé dit refuser de «se laisser dicter quel est le racisme que l'on doit combattre et celui que l'on doit nier». Visiblement agacé par les reproches des fillonistes, il ajoute d'un ton sec : «J'entends certains me dire ce n'est