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Libération

Investissements du Qatar en France : la droite s'inquiète

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Plusieurs voix réclament une commission d'enquête parlementaire. Le gouvernement reste évasif sur les négociations en cours.
Francois Hollande et l'émir du Qatar Sheikh Hamad bin Khalifa al-Thani à l'Elysée, le 22 août 2012. (REUTERS)
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publié le 30 septembre 2012 à 16h51
(mis à jour le 30 septembre 2012 à 18h48)

Les projets d’investissements du Qatar en France continuent de susciter des interrogations dans la classe politique, où l’idée d’une commission d’enquête parlementaire commence à faire son chemin.

Après avoir investi dans le secteur sportif, au Paris-Saint-Germain (football et handball) et dans l’achat de droits de diffusion TV, puis sur le marché de l’art, le Qatar s’intéresse depuis fin 2011 aux banlieues françaises, auxquelles il voulait dédier à l’origine un fonds de 50 millions d’euros. Une initiative reportée après les élections en France, afin d’éviter son instrumentalisation politique.

La nouvelle majorité cherche désormais à modifier les contours de cette initiative, en s'orientant plutôt, selon le ministère du Redressement productif, vers «un fonds franco-qatari», abondé par l'Etat et le privé, destiné à l'ensemble des territoires déshérités pour aider à y créer de l'emploi. Son montant n'est pas encore fixé.

«Un partenariat stratégique est en train de se jouer entre nos deux pays, en effet», a confirmé dimanche le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, qui n'a pas voulu s'étendre sur le sujet. «Par principe, quand une négociation est en cours, la moindre des choses –c'est de la politesse mais peut-être aussi de l'habileté –, est qu'une des deux parties n'en dise rien de ce qu'(elle) en pense», a-t-il glissé au Grand Rendez-vous Europe1/i-Télé/Le Parisien. «Ce partenariat stratégique n'a pas été initié par nous, peut-être e