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ArcelorMittal : le PCF demande le remboursement des fonds publics versés

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La décision de la direction de fermer les hauts-fourneaux de Florange suscite de multiples réactions.
Les salariés d'ArcelorMittal le 1er octobre à Florange. (Photo Jean-Christophe Verhaegen. AFP)
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publié le 1er octobre 2012 à 16h12
(mis à jour le 1er octobre 2012 à 18h47)

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a assuré lundi que le gouvernement serait «vigilant à ce qu'ArcelorMittal donne accès à toutes les informations» pour que la recherche d'un repreneur à Florange (Moselle) «ait les meilleures chances de réussir».

Le ministre, qui s'était fortement impliqué dans le dossier pour éviter une fermeture définitive des hauts fourneaux, est «en ferme désaccord» avec la décision du groupe sidérurgique, confirmée lundi, selon un communiqué. Le gouvernement précise avoir confié à Pascal Faure, déjà auteur d'un rapport sur le site, la mission d'organiser la recherche d'un repreneur pour les installations.

L'agence française pour les investissements internationaux et le réseau diplomatique français s'y associeront, ajoute le communiqué. «S'agissant du traitement à froid et du train à chaud, Arnaud Montebourg a exigé de la direction d'ArcelorMittal que soient déployés des investissements importants et significatifs de nature à y consolider l'activité dans les prochaines années», poursuit le texte.

«Trouver un repreneur, un challenge»

Le ministre de l’Economie,

Pierre Moscovici,

a souligné, en marge d’une visite au Mondial de l’automobile, qu’il y avait

«maintenant quelques semaines qui sont devant nous pour trouver un repreneur»

. Trouver un repreneur,

«c’est un challenge, c’est une volonté, c’est la volonté du président»

, a-t-il ajouté.

«Nous allons aux côtés des ouvriers, aux côtés de