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Récit

Traité européen : les nonistes de droite se réveillent

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La plupart des députés UMP estime que le texte de Hollande est le même que celui négocié par Sarkozy et va donc le voter. Ses détracteurs (Myard, Luca, Dupont-Aignan) s'alarment de voir la France perdre son indépendance budgétaire au profit de Bruxelles.
Lionnel Luca, le 2 septembre 2011, lors de l’université d’été de l’UMP. (PHOTO LAURENT TROUDE pour Libération)
publié le 1er octobre 2012 à 18h56

Mardi, peu avant le débat sur le texte ratifiant le traité budgétaire européen, ils dévoileront, devant le Palais-bourbon, une fausse plaque commémorative du type «ci-gît le Parlement». Cinq députés de droite participeront à cette inauguration ironique du «futur musée de l'Assemblée nationale», à l'initiative de Nicolas Dupont-Aignan et de Lionnel Luca (1). Dans la matinée, Jacques Myard, entouré du même Luca et de Philippe Meunier, tous trois UMP, dira aussi à la presse tout le mal qu'il pense du TSCG (Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance). Alors que le Front de gauche a rassemblé, dimanche, dans la rue plusieurs dizaines de milliers d'opposants au pacte budgétaire, les «nonistes» de droite se réveillent.

Ils devraient être entre 15 et 20 à voter contre le projet de loi ou à s'abstenir. Parmi eux, selon Jacques Myard, une «majorité» de la vingtaine de membres du collectif Droite populaire (droite de l'UMP) dont l'ex-ministre Thierry Mariani, qui s'abstiendra. Mais aussi des souverainistes indépendants comme Nicolas Dupont-Aignan, président de la petite formation Debout la République, ou Véronique Besse du Mouvement pour la