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Libération
Récit

Trierweiler : tweet et fin

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Élysée. Alors que sa popularité plonge, la première dame a donné une interview en forme de mea culpa à «Ouest-France».
Valérie Trierweiler lors du discours de François Hollande aux Français de New-York, le 25 septembre. (Photo Emmanuel Dunand. AFP)
publié le 3 octobre 2012 à 21h36

Le Premier ministre avait réclamé de la discrétion, François Hollande avait promis de régler «cette affaire privée en privé» dans son discours du 14 Juillet. C'est fait : Valérie Trierweiler revient à la case normale. Pile le jour où un sondage la donne en chute de 20 points dans l'opinion, et quatre mois après son tweet planétaire contre Ségolène Royal lors des législatives à La Rochelle, elle a fait hier un mea culpa dans Ouest-France :«Ce tweet était une erreur que je regrette. […] Je n'avais pas encore réalisé que je n'étais plus simplement une simple citoyenne. […] Cela ne se reproduira pas.»

Carrière. Elle qui jugeait la fonction «désuète» et refusait de devenir «une potiche» rentre dans le rang des premières dames : «Je n'avais sans doute pas pris toute la mesure des exigences de cette tâche, être au côté du Président m'oblige à avoir des préoccupations moins personnelles.» Cela signifie faire une croix sur sa carrière de journaliste. Elle garde une chronique dans Paris Match et s'en justifie : «Mes enfants sont à ma charge et je ne vois pas comment faire sans salaire.» Mais elle renonce à tout projet sur la chaîne D8, du groupe Canal+ : «Je comprends que pour certains, être la compagne du Président et travailler pour une télévision puisse susciter des interrogations, voire du trouble…» En se justifiant encore : «Je n'oublie pas la chance dont j'ai bénéficiée dans la v