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Analyse

Face à l’UDI de Borloo, Bayrou tente de sauver les meubles

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publié le 4 octobre 2012 à 21h36
(mis à jour le 5 octobre 2012 à 10h25)

Ça presse… Quatre jours seulement après la fin de l’université de rentrée du Modem dans le Morbihan, son président, François Bayrou, vient d’adresser une lettre à l’ensemble des adhérents du mouvement. Dans cette missive, il se prononce un peu plus clairement pour la possibilité d’une double appartenance entre sa formation et la nouvelle Union des démocrates et indépendants (UDI) de Jean-Louis Borloo. Une question que l’ancien candidat à la présidence de la République avait soigneusement évité de trancher devant ces troupes.

Pourquoi cette clarification intervient-elle aujourd’hui ?

François Bayrou ne peut pas plus longtemps différer sa décision. Bon nombre de ses «grands élus» et élus locaux ont manifesté leur volonté de participer à la reconstruction du centre droit lancée par l'UDI sans pour autant rompre avec le Modem. Ils ont réclamé la possibilité d'une double appartenance leur permettant d'avoir un pied dans chaque maison. «Nous sommes ouverts à un partenariat entre le Modem et l'UDI», écrit François Bayrou. Pour lui, «si ce partenariat se met en place, nous devons réfléchir ensemble à son mode de fonctionnement et à son organisation, y compris même dans la perspective d'une double appartenance». Un peu plus loin, il prend soin de préciser : «Sous réserve de réciprocité.» En clair, si les membres d'une des formations adhérentes à l'UDI veulent rejoindre les rangs du Modem, ils ne doivent pas en être empêchés. Sauf que le mouve