Jean-François Copé a justifié samedi à Fréjus ses propos de la veille sur le cas d'un jeune qui se serait fait «arracher son pain au chocolat par des voyous» au motif «qu'on ne mange pas au ramadan», en expliquant qu'il y avait «derrière ce type de comportements une volonté d'instrumentaliser les religions».
Le secrétaire général de l'UMP, candidat à la présidence de son parti, était interrogé par la presse à son arrivée à une réunion publique à Fréjus (Var), sur ses propos de la veille au soir à Draguignan.
«Il est des quartiers où je peux comprendre l'exaspération de certains de nos compatriotes, père ou mère de famille rentrant du travail le soir, apprenant que leur fils s'est fait arracher son pain au chocolat par des voyous qui lui expliquent qu'on ne mange pas pendant le ramadan», avait déclaré Jean-François Copé, déclenchant une polémique sur la Toile, nombre d'internautes y voyant un appel du pied aux électeurs du Front national.
Samedi, il a expliqué avoir voulu décrire «des petites scènes du quotidien qui sont autant de petites blessures, de petites souffrances qui, parfois, sont plus grandes qu'on ne le croit». «Je trouve que le rôle d'un responsable politique, c'est à la fois de le dénoncer et lorsqu'il est républicain, comme c'est mon cas, de proposer des réponses», a-t-il pours