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Libération

François Goulard, Grand Prix de l'humour en politique

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Philippe Poutou dans une scène de son clip de campagne «The Anticapitaliste». (DR)
publié le 8 octobre 2012 à 13h32
(mis à jour le 8 octobre 2012 à 16h39)

«Etre ancien ministre, c'est s'asseoir à l'arrière d'une voiture et s'apercevoir qu'elle ne démarre pas.» Cette saillie de François Goulard, président du conseil général du Morbihan, a remporté le Grand Prix 2012 de l'humour politique du Press Club décerné ce lundi à Paris pour la cinquième année consécutive. Voici quelques autres gaffes ou mots d'esprit glanés ces douze derniers mois par le jury :

Philippe Poutou, ex-candidat NPA à la présidentielle : «Je n'ai pas l'habitude d'être seul : on arrive chez le patron en groupe, on séquestre en groupe»

Thierry Mariani, ex-ministre des Transports : «C'est plus facile de pacifier la Libye que l'UMP.»

Nora Berra, alors secrétaire d'Etat en charge de la Santé : «Je recommande aux personnes les plus vulnérables (sans-abri, nourrissons et personnes âgées) d'éviter de sortir.»

Jack Lang, battu aux législatives : «Je ne voulais pas être parachuté d'en haut».

Pierre Charon, sénateur de Paris : «Eva Joly, c'est un pour tous, tous pour un et deux pour cent».

Nadine Morano, ex-ministre de Nicolas Sarkozy : «Me faire passer pour quelqu'un de raciste, je trouve cela choquant... Ma meilleure amie est tchadienne, donc plus noire qu'une arabe».

Bernard Cazeneuve, député-maire de Cherbourg, por