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Récit

Présidence de l'UMP : lettre ou pas lettre?

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Pour accroître la mobilisation au scrutin du 18 novembre, Fillon réclame l'envoi d'un courrier d'information aux militants. Copé rechigne.
François Fillon à Matignon le 5 mai 2011, et Jean-François Copé, salle Gaveau, le 29 janvier 2011. (Photos Laurent Troude et Vincent Nguyen. Riva Press pour Libération)
publié le 8 octobre 2012 à 18h52

Combien seront-il à se déplacer, le 18 novembre, pour élire le nouveau président de l'UMP? La question est décisive. Plus le taux de participation des 280 000 militants sera élevé, plus les chances de victoire seront grandes pour François Fillon: l'ex-Premier ministre espère que plus de 150 000 votants se déplaceront dans le bureau de vote installé dans chaque circonscription. A l'inverse, Jean-François Copé a bien compris qu'il ne gagnera que si ce scrutin ne mobilise que le noyau dur des militants: le secrétaire général de l'UMP se contenterait donc de moins de 100 000 votants, parmi les plus sensibles à sa rhétorique sur le «racisme antiblanc» ou sur les collégiens privés de pains au chocolat.

Chaque mercredi, le bureau politique de l’UMP est l’occasion de petites empoignades sur la publicité dont il conviendra d’entourer cette élection. Cette semaine encore, les fillonistes reviendront à la charge pour demander l’envoi d’une lettre à tous les militants, parmi lesquels beaucoup de retraités qui maitrisent mal l’outil Internet.

«Les meilleures conditions possibles»

Dans un courrier au président de la commission chargé de garantir le bon déroulement des opérations électorales, l'ex-Premier ministre plaide pour que les militants soient