Menu
Libération
Récit

Traité : le PS a réduit son non

Article réservé aux abonnés
La quasi-totalité des socialistes devraient voter cet après-midi en faveur du texte européen.
Vue générale de l'Assemblée nationale le 3 juillet 2012 à Paris. (Photo Patrick Kovarik. AFP)
publié le 8 octobre 2012 à 22h16

Les comptera-t-on sur les doigts de quatre, trois, deux, voire d'une seule main ? A l'Assemblée cet après-midi, il devrait manquer au final peu de voix socialistes au vote du Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), faisant miroiter à François Hollande la possibilité d'une majorité atteinte avec les seules voix de gauche - un Graal inespéré il y a encore peu. Dans la dernière ligne droite, le travail de «pédagogie», de «dialogue», de «responsabilité», selon la terminologie des missi dominici du oui, a porté ses fruits.

Avec un nouveau coup de pression du président du groupe socialiste, Bruno Le Roux, et une bonne dose de tactique politique. Par exemple en n'organisant pas de vote sur la déclaration de politique européenne de Jean-Marc Ayrault, la semaine dernière, liant ainsi les mains des parlementaires de la majorité : soutien à l'exécutif et soutien au traité se retrouvent mêlés lors d'un seul et même scrutin aujourd'hui. Ou en faisant un vote à main levée au sein du groupe PS, la semaine dernière, histoire de repérer jusqu'au-boutistes et hésitants. Treize mains se sont alors levées et deux députés se sont abstenus. Même si tous les parlementaires n'étaient pas présents dans la salle, ce premier scrutin a confirmé une certaine déperdition en route. Pascal Cherki, député de l'aile gauche du PS et tonitruant défenseur du non au traité, «a levé tellement timidement la main au fond de la salle qu'on est même pa