Un service après-vente qui ressemble à une voiture-balai. Jean-Marc Ayrault a réuni ce mardi matin les ministres de l'Intérieur et de la Justice pour «faire le point» sur le coup de filet antiterroriste de samedi dans toute la France. En moins de trois minutes - et sans questions-réponses avec la presse - le Premier ministre a redit la détermination de la France à lutter contre le terrorisme «tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de nos frontières». Trois jours après Manuel Valls au 20 heures de TF1 et deux jours après la déclaration solennelle de François Hollande sur le perron de l'Elysée, dimanche matin.
Ayrault a également rendu un hommage appuyé aux magistrats et aux policiers mobilisés depuis l'attaque contre une épicerie juive de Sarcelles qui a conduit à l'opération. «L'Etat est le garant de la sécurité de tous les Français, il combattra sans faiblesse toutes les menaces d'où qu'elles viennent», a insisté le chef du gouvernement. Soit, presque à la virgule près, sa déclaration de dimanche matin sur RTL.
Wagonnet de train fantôme
C'est que samedi, au moment où Hollande et Valls suivaient l'opération en direct à l'Elysée, le Premier ministre était aux côtés de Martine Aubry pour ouvrir la saison culturelle «Fantastique 3000» de Lille. D'où il est revenu avec des photos dans la presse dominicale le montrant hilare au volant d'un wagonnet de train fantôme avec son «amie» Martine. En termes de com politique, en pleine intervention contre un réseau terroriste naissant, on fai